les lieux
La
Haute-Porte :
Le château de la Haute Porte est
un « caprice » du XIXème siècle. Son territoire a
de tout temps été marqué par ses différents propriétaires. Monsieur
Lefebvre de La Fautrardière, maître des lieux au
début du XIXème siècle, aménagea durablement le parc avec
l’implantation d’essences multiples. On lui doit également
un massif de rhododendrons, qui, à partir du mois de mai,
offre un spectacle remarquable.
La première aile du château est apparue en 1840, avec M.
Leseyeux, conseiller général de la Mayenne. Le domaine
devint ensuite la propriété de la famille Naintré,
qui fit aménager la deuxième aile en 1877. Férus de chasse,
les Naintré marquèrent également le domaine de la
Haute-Porte en aménageant son territoire afin de vivre au
mieux leur passion cynégétique. Par le mariage d’Annick
Naintré et d’Antoine de Vaubernier, l’avenir des
lieux repose maintenant entre les mains de leur fils
Jean-Yves. Afin d’assurer la sauvegarde des lieux, tout en
respectant son histoire, ce dernier y a développé une offre
de chasse à la journée. La qualité de ses faisans de
haut-vol est maintenant reconnue dans toute la France, mais
aussi à l’étranger.
Le
moulin du Petit Molancé :
Aujourd’hui, le Petit Molancé est le lieu
de repas copieux, lors des chasses à la journée au domaine
de la Haute-Porte. Mais son lien avec la chasse est emprunt
à l’Histoire. En effet, des documents ont montré, qu’au
XVIIIème siècle, un certain Maître Pioger habitait les
lieux. Ce dernier n’était autre qu'un éleveur de chiens du
roi Louis XV.
La
Basse-Porte :
A la fin du XVIIIème siècle, alors que la Haute-Porte
n’était pas encore bâtie, le domaine s’illustra dans
l’histoire de la Chouannerie. Meunier à la Basse-Porte,
Alexandre Le Roy, surnommé « Risque-tout » fut à
l’origine d’un soulèvement contre-révolutionnaire à
Souvigné-sur-Sarthe. A la tête des réfractaires ayant
refusés de s’enrôler dans l’armée républicaine, il fonda un
foyer d’insurrection royaliste dans la région. Il fût tué au
combat de Valtrot le 7 juin 1799, où ses maigres troupes
s’opposèrent à 500 soldats « bleus ».